L’éducation
On attachait une grande importance à l’éducation et à l’instruction des enfants. La connaissance courante des langues, en particulier du français était exigée. L’apprentissage se déroulait tout d’abord à la maison avec des précepteurs, car les enfants ne fréquentaient pas l’école, ce qui les obligeait à passer des examens devant la commission scolaire une fois par an. Les jeunes nobles entamaient leur éducation à l’école en ville à partir du second cycle d’études. L’éducation des filles se limitait habituellement à l’éducation secondaire, la plupart du temps sous la tutelle de religieuses. Les garçons entreprenaient des études dans l’agriculture, le droit ou dans les écoles d’aspirants officiers. Dans les familles les plus aisées, on envoyait les enfants faire leurs études à l’étranger.
L’éducation était très stricte. On observait scrupuleusement le « kinderstube ». Il fallait connaître les principes de la bonne éducation, savoir comment mener une conversation, s’habiller correctement, pratiquer l’équitation, écrire des lettres. Même la façon de s’amuser était soumise à ces principes. On exigeait une obéissance absolue envers les parents et les adultes.